Le label Géoparc créé un espace de préservation des patrimoines matériel (géologie, biodiversité, …) et immatériel (traditions, …). C’est un outil précieux pour pérenniser un modèle de développement humain et en équilibre avec son milieu, autour d’un projet concerté. Lorsque le territoire est labellisé, il obtient un accès au réseau international des Géoparcs, facilitant les partages d’expériences.

La labellisation Géoparc mondial UNESCO valorise tout d’abord le territoire en tant que lieu unique présentant une géologie significative à l’échelle internationale. Le territoire acquiert alors une certaine notoriété, et intègre obligatoirement le réseau international des Géoparcs.              
Depuis le début des années 2000, s’est structuré un réseau des Géoparcs, à plusieurs échelles (mondiale, continentale, nationale), ce qui permet le partage d’informations, échanges de compétences, mais aussi de jumelages.

Un Géoparc a plusieurs missions relatives à la valorisation de ses patrimoines en développant :

  • La préservation des géosites qui restent affectés par les processus naturels du vivant, des processus érosifs, etc… en mitigeant ces mécanismes ;
  • Le développement et entretien une conscience du patrimoine géologique auprès du grand public grâce à des outils pédagogiques ;
  • L’impulsion d’une stratégie de développement économique en misant sur l’éco/géo-tourisme durable. Cette démarche doit associer les habitants en tant que partenaires, acteurs et agents essentiels du dynamisme de la région concernée ;
  • La promotion d’une approche globale où l’ensemble des patrimoines locaux, naturels et culturels sont mis en valeur, notamment une relation évidente entre les Hommes et les paysages.

La statut Géoparc fait sens face aux nombreux défis (changement climatique, déplacements de populations, etc…). Un Géoparc répond aux objectifs des principes du développement durable en misant sur un rapport équilibré entre les paysages et les communautés qui en tirent leurs ressources.

De quelle manière l’UNESCO contribue-t-elle au bien-être de la société tout en soutenant les sciences de la Terre ?